Eglise Saint-Barthélemy
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38750Travel
Esbly22 194 contributions
Sept 2021
L’église Saint-Barthélemy a été construite en 900 par le seigneur du Pin-la-Garenne avant de partir en croisade.
Le portail d’entrée typiquement roman est le seul élément d'origine qui subsiste.
La nef fut reconstruite au début du 17e siècle.
En 1704, Anne de Maillé, marquise d’Oléron, dame du Pin, fit don de 700 livres afin de construire le maître-autel et son retable.
Devenue trop petite, l’église a été agrandie au XIXe siècle. L’ancien clocher fut démoli et remplacé par une nouvelle tour à partir de 1838.
Le baron Patu de Saint-Vincent, seigneur local et financeur du projet fit construire une sacristie plus grande qui fut incendiée en 1940 à la suite d’un pillage. Elle fut reconstruite en 1948.
La grande verrière du XVe siècle, installée en 1841, provient de l’église Notre-Dame de Mortagne dans l’Orne. Soufflé en 1944 lors de la Bataille de Normandie, le vitrail a été remonté en verre blanc puis la récupération de fragments a permis au maître-verrier Philippe de Champhol de redonner à la partie haute une partie de son apparence d’origine.
J’ai beaucoup aimé dans cette église les retables des XVIIe et XVIIIe siècles, les statues et les vitraux.
Un de ces vitraux a attiré mon attention : celui évoquant la vie de Robert Drouin (1607-1685) qui a fait partie des 327 émigrants percherons partis en "Nouvelle-France" aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Né le 6 août 1607 dans une famille de tuiliers au Pin-la-Garenne, Robert Drouin est parti en Nouvelle-France vers 1636 pour s’installer à Québec où il a exercé le métier de briquetier. Revenu en France, il est mort le 1er juin 1685 à Château-Richer où il est inhumé.
Dans l’église Saint Barthélemy j’ai pu voir le tombeau de Pierre II, comte d’Alençon et du Perche, compagnon de Du Guesclin. A sa mort en 1404, Pierre II avait été inhumé dans la Chartreuse du Valdieu à Feings. En 1865, les restes de Pierre II ont été extraits des ruines de cette chartreuse par le baron Patu de Saint-Vincent pour être enterrés sous la crypte de l’église Saint Barthélemy. En 2013, grâce à l’archéologue Fabrice Morand, la sépulture a été redécouverte. Désormais, les restes de Pierre II sont désormais dans un tombeau définitif, dans la chapelle des Combattants, bénit le 19 novembre 2017 par le père Fené François.
A l’extérieur, le portail roman sur la façade ouest de l’église est le seul vestige de l’église romane d’origine. J’ai pu admirer la beauté et la finesse de ses sculptures. Le portail est surmonté de la grande verrière en cours de restauration.
Le portail d’entrée typiquement roman est le seul élément d'origine qui subsiste.
La nef fut reconstruite au début du 17e siècle.
En 1704, Anne de Maillé, marquise d’Oléron, dame du Pin, fit don de 700 livres afin de construire le maître-autel et son retable.
Devenue trop petite, l’église a été agrandie au XIXe siècle. L’ancien clocher fut démoli et remplacé par une nouvelle tour à partir de 1838.
Le baron Patu de Saint-Vincent, seigneur local et financeur du projet fit construire une sacristie plus grande qui fut incendiée en 1940 à la suite d’un pillage. Elle fut reconstruite en 1948.
La grande verrière du XVe siècle, installée en 1841, provient de l’église Notre-Dame de Mortagne dans l’Orne. Soufflé en 1944 lors de la Bataille de Normandie, le vitrail a été remonté en verre blanc puis la récupération de fragments a permis au maître-verrier Philippe de Champhol de redonner à la partie haute une partie de son apparence d’origine.
J’ai beaucoup aimé dans cette église les retables des XVIIe et XVIIIe siècles, les statues et les vitraux.
Un de ces vitraux a attiré mon attention : celui évoquant la vie de Robert Drouin (1607-1685) qui a fait partie des 327 émigrants percherons partis en "Nouvelle-France" aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Né le 6 août 1607 dans une famille de tuiliers au Pin-la-Garenne, Robert Drouin est parti en Nouvelle-France vers 1636 pour s’installer à Québec où il a exercé le métier de briquetier. Revenu en France, il est mort le 1er juin 1685 à Château-Richer où il est inhumé.
Dans l’église Saint Barthélemy j’ai pu voir le tombeau de Pierre II, comte d’Alençon et du Perche, compagnon de Du Guesclin. A sa mort en 1404, Pierre II avait été inhumé dans la Chartreuse du Valdieu à Feings. En 1865, les restes de Pierre II ont été extraits des ruines de cette chartreuse par le baron Patu de Saint-Vincent pour être enterrés sous la crypte de l’église Saint Barthélemy. En 2013, grâce à l’archéologue Fabrice Morand, la sépulture a été redécouverte. Désormais, les restes de Pierre II sont désormais dans un tombeau définitif, dans la chapelle des Combattants, bénit le 19 novembre 2017 par le père Fené François.
A l’extérieur, le portail roman sur la façade ouest de l’église est le seul vestige de l’église romane d’origine. J’ai pu admirer la beauté et la finesse de ses sculptures. Le portail est surmonté de la grande verrière en cours de restauration.
Written 11 November 2021
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